"De tous les membres du Groupe des Sept, A.Y. Jackson est sans contredit celui qui a le plus circulé et le plus peint au Québec. «I do not know how many Quebec canvases I have painted», écrivait-il dans son autobiographie. «J'ai travaillé dans des villages de la rive nord et de la rive sud du Saint-Laurent. En trente ans, je n’ai raté qu’une seule saison, l’année où j’enseignais à l’Ontario College of Art » (traduit de l'anglais) 

Gagnon, F.-M. (1994). A. Y. Jackson, régionaliste québécois? RACAR : Revue d'art canadienne / Canadian Art Review, 21(1-2), 60–70. https://doi.org/10.7202/1072665ar

Lors de son séjour au Québec, A. Y. Jackson se laisse tenter par des motifs traditionnellement attribués à l'école régionaliste québécoise. Le fait qu’il ait dessiné, à la suggestion de Clarence A. Gagnon, les illustrations de Chez Nous d’Adjutor Rivard (1868-1945), publication régionaliste s’il en est, mérite explication. La thèse de l’auteur est que les régionalistes québécois (Clarence A. Gagnon surtout) et A. Y. Jackson rivalisent dans une vision touristique du Québec. Leur enthousiasme commun pour la région de Charlevoix, où Jackson réussit à attirer Arthur Lismer, pourrait être comparé à l’enthousiasme de Gauguin pour Pont Aven. Tous deux partageaient ce que D. MacCannell a appelé une « fascination moderniste pour le prémoderne » et doivent être considérés dans la même perspective « moderniste ». Même le style « direct » adopté par Jackson semblait justifier ce rapprochement.- François-Marc Gagnon : Gagnon, F.-M. (1994). A. Y. Jackson, régionaliste québécois ? RACAR : Revue d’art canadienne / Canadian Art Review, 21(1-2), 60–70. https://doi.org/10.7202/1072665ar

Lien vers la publication Chez nous d'Adjutor Rivard : https://beq.ebooksgratuits.com/pdf/Rivard-cheznous.pdf

Authentification J.R. Hugues au verso