Forest B.C.

Prix sur demande

Quelques années après la dissolution du Groupe des sept, Arthur Lismer entame une nouvelle période artistique décrite par Dennis Reid comme « […] rempli d’honnêteté, d’idéalisme et d’une volonté audacieuse de repenser la peinture de paysages canadiens - pour passer de l’harmonie de ses premières peintures à une vision plus forte de la terre et à une palette plus vivante et plus dure »¹. À partir de 1951, Arthur Lismer passe ses étés à Long Beach, sur l’Île de Vancouver, et se fascine pour les arbres matures ainsi que la végétation luxuriante qui s’y trouve.

Les oeuvres tardives de Lismer (1950-1960) sont plus intimes et présentent une vision personnelle de ses réflexions sur la nature. Le motif du géant forestier apparaît au début des années 1950 dans son oeuvre et, toujours selon Dennis Reid, il évoque le souvenir d’Emily Carr et sa vision des forêts pluvieuses de la Colombie-Britannique².

Dans Forest B.C., Arthur Lismer porte son regard sur un arbre solitaire solidement ancré dans le sol d’une forêt dense. Le point de vue en contre-plongée qu’il utilise renforce l’impression d’immensité de ce géant au premier plan. Les verts saturés en contraste avec les orangés vibrants employés par le peintre jettent une lumière théâtrale sur la scène.

1. Citation originale :  « […] filled with honesty, idealism, and a daring willingness to rethink Canadian Landscape painting - to move from the harmony of his early painting to a tougher vision of the land and to a more vibrant, harsher palette ». Dennis Reid, 1985, Canadian Jungle : The Later Work of Arthur Lismer, Toronto : The Art Gallery of Ontario, p. 7
2.Dennis Reid, 1985, Canadian Jungle : The Later Work of Arthur Lismer, Toronto : The Art Gallery of Ontario, p.51

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