L’activité portuaire chez Marc-Aurèle Fortin en aquarelle

Dans les années 1920 et 1930, Marc-Aurèle Fortin s’inspire de l’activité portuaire de Montréal pour explorer la modernité urbaine à travers l’aquarelle. Depuis les hauteurs du Mont-Royal ou les abords de la Gare Viger, il capte la vitalité du port : navires à vapeur, grues, entrepôts et fumées industrielles deviennent les motifs d’une ville en transformation. La fluidité de l’aquarelle lui permet de traduire l’atmosphère mouvante du fleuve et des docks, adoucissant la rigueur géométrique des structures par des effets de brume et de lumière. Ces œuvres révèlent un regard sensible sur la dynamique industrielle, oscillant entre observation urbaine et poésie visuelle.

Bibliographie sélective

• Bélisle, Josée. Marc-Aurèle Fortin : L’expérience de la couleur. Musée d’art contemporain de Montréal, 1995.

• Nasgaard, Roald. The Automatiste Revolution: Montreal 1941–1960. Goose Lane Editions, 2009.

• Musée national des beaux-arts du Québec. Marc-Aurèle Fortin – Un maître retrouvé, 2011.

• Barbeau, Raymond. Marc-Aurèle Fortin, peintre canadien. Éditions du Jour, 1962.