Clarence Alphonse Gagnon

Artiste canadien, A.R.C., Art Association de Montréal

Clarence Alphonse Gagnon

L'artiste canadien Clarence Gagnon naît à Montréal le 8 novembre 1881 d'un père canadien francophone et d'une mère née en Angleterre. En1883, la famille Gagnon s'installe à Sainte-Rose. Le père de Clarence, un marchand de farine, achète plusieurs terrains pour ensuite les revendre à des familles riches anglophones de Montréal. La famille Gagnon ira s’établir à nouveau à Montréal vers 1892. Il baigne tout jeune dans le milieu artistique et intellectuel de Sainte-Rose où se côtoient la famille Hébert (père et fils), Jean Chauvin qui deviendra critique d’art et Henri Julien, peintre et caricaturiste renommé. Avec la famille Fortin par la suite, Sainte-Rose devient, au tournant du siècle, une colonie artistique selon Jean Chauvin.

Les premières formations de Clarence Gagnon sont à l'Académie du Plateau qui prépare les élèves au commerce. Bien que cette école ne soit pas une école d'art, Gagnon reçoit de la première à la huitième année ses premiers cours de dessin donnés par Ludger Larose. Le jeune Clarence Gagnon suit ensuite les traces de son frère avec des cours du soir au Conseil des arts et manufactures. Edmond Dyonnet donne au jeune Gagnon des cours de dessins à main levée au Monument national qui alors tentait de donner des formations orientées vers l'académisme français.

En 1899, il suit les cours à l’Art Association de Montréal aux côtés d'Alexander Young Jackson sous les enseignements de William Brymner qui aura une influence déterminante sur l’orientation de sa carrière. L'art paysager au début du siècle a beaucoup de résonnance chez les peintres canadiens qui quittent le Canada pour suivre les traces des artistes hollandais. L'engouement pour cette peinture est important et c'est dans ce contexte que Clarence Gagnon rencontre le peintre Horatio Walker qui lui donne de précieux conseils sur la peinture de paysage dans son atelier de l'île d'Orléans. Clarence Gagnon revient alors avec de petits paysages ruraux. Il obtient à son retour en ville un contrat avec le marchand Morgan qui lui permettra de partir pour l'Europe.

En 1904, il s'inscrit à l’académie Julian de Paris et étudie sous les enseignements de Jean-Paul Laurens. Il voyage en Espagne et au Maroc avec son ami Edward Boyd. De retour à Paris, Clarence Gagnon s'inspire et apprend auprès de peintre James Morrice. En 1905, Gagnon s'installe dans son premier atelier boulevard Montparnasse. Il se marie en 1907, et s'installe par la suite dans les ateliers offerts par le gouvernement français sur la rue Falguière. Il continue sa formation du paysage dans les régions de la Normandie et de la Bretagne. Durant son séjour en Europe, il s’y distingue et se fait connaître par la qualité de ses gravures.

En 1909, il revient au Québec et reste à Baie-Saint-Paul. C’est dans ce petit village qu’il trouve sa principale source d’inspiration. À partir de ce moment, Clarence Gagnon alterne entre l'Europe et le Québec. Dès 1910, le peintre propose des paysages d'hiver canadiens aux Salons parisiens et à Liverpool en Angleterre. Durant les mois de 1912, Clarence Gagnon retourne à Baie-Saint-Paul et parcourt les paysages de Charlevoix en ski de fond pour capter le plus de vues hivernales pour son exposition de tableaux canadiens chez Reitlinger une grande galerie de Paris. Cette exposition constitue une première pour cet artiste canadien.  Il y expose exclusivement des paysages hivernaux.

Il retourne à Baie-Saint-Paul en 1914 et y reste pour trois ans, fuyant la Première Guerre mondiale en Europe. Durant ces années, Clarence Gagnon se rend avec le juge Simard sur la Côte-Nord en goélette. Il repart brièvement à Paris entre 1917 et 1919.

De retour à Baie-Saint-Paul, il encourage beaucoup l’artisanat dans la région de Charlevoix  Clarence Gagnon sera un grand promoteur de l’art canadien au cours de sa vie.

Le succès qu’il connaîtra de son vivant lui permettra d’avoir une influence importante dans le monde des arts et il s’en servira à maintes reprises pour aider les artistes comme Arthur Lismer, ainsi que Anne Savage. Il encourage et contribue au début de la carrière de René Richard.

De 1924 à 1936, il se rend de nouveau à Paris. Il consacre presque tout son temps à la réalisation des illustrations d'oeuvres de fiction « Maria Chapdelaine » et « Le grand silence blanc » éditées à Paris par la Maison Mornay. Il produira plus de 54 gouaches de qualité exceptionnelle.

Il décède le 6 janvier 1942 à Montréal.


 

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