Horatio Walker

peintre canadien, ARC, Canadian Art Club

Horatio Walker

En 1880, il s'installe dans le village de L'Épiphanie où il commence ses esquisses picturales et cultive la vie de simplicité. Walker a l'habitude de prendre de longues marches entre Portneuf et Charlevoix. Il tisse des liens avec les Canadiens-Français, agissant pour eux comme un phare vers le monde extérieur. Il se rend à Rome et rencontre le pape Léon XIII pour recevoir une bénédiction de ses chapelets. Il gagne son premier prix à New York en 18811 puis il est admis dans l'American Watercoulour Societyen 1882 pour Le porcher des porcs.

En 1883, il réalise son rêve en s'installant à Québec, ouvrant un atelier à l'hôtel Clarendon. Il est admis dans la société des artistes américains en 1887 et dans le National Academy of Design en 1891. Walker aborde plusieurs techniques artistiques : aquarelle, encre, fusain, huile et cherche à peindre la toile du pays. Il s'associe au marchand new-yorkais Newman Montross2, qui réussit à accroître la demande pour ses œuvres. En 1899, la Galerie nationale du Canada achète son Bœufs à l'abreuvoir pour dix mille dollars, ce qui lui permet de vivre confortablement.

Sa peinture idéalise la vie rurale québécoise dans un art pastoral, exprimant la dignité de l'habitant. Lors d'une exposition à Londres en 1901, lArt Journal le compare à Jean-François Millet en raison de son attachement aux valeurs de l'école de Barbizon. Il reçoit les éloges des critiques Sadakichi Hartmann et Gilbert Parker en 1902. Pendant les années 1900, il est le plus célèbre des peintres canadiens. Il habite à Londres mais il revient à l'île d'Orléans à tous les étés pour peindre.

Walker devient membre de la Académie royale des arts du Canada et du Canadian Art Club, dont il devient le président en 1915. Il est également reçu à l'American Watercolour Society. Walker se lie d'amitié avec le peintre Clarence Gagnon. Même s'il n'a pas beaucoup de sympathie pour l'impressionnisme, le futurisme et le cubisme, il accueille dans son atelier des artistes modernes comme Maurice Denis, George Desvallières, Henri Charlier et Paul Bellot.

Walker développe un goût pour Paul Cézanne et il rencontre Henri Matisse et Augustus John à Pittsburgh. Il valorise les œuvres de Cornelius Krieghoff, qui peignait dans le même style que lui un siècle plus tôt. Il étudie les œuvres des jeunes artistes canadiens qui ne le connaissent pas en personne comme Octave Bélanger, Georges Duquette, Ozias Leduc, Guido Nincheri, Robert Pilot et Gordon Pfeiffer.

Très dévoué envers l'éducation artistique au Canada, il accepte temporairement de diriger l'École des beaux-arts de Québec à la demande d'Athanase David et de Charles-Joseph Simard et il cherche à ce que ses peintures restent dans la province de Québec. Dès 1930, Le Musée national des beaux-arts du Québec acquiert des œuvres de l'artiste3.

La Première Guerre mondiale signifie une diminution d'activité pour lui et les autres artistes de sa génération. S'étant retiré définitivement à l'Île d'Orléans dans les années 1920, il travaille dans son petit atelier jusqu'à la fin de ses jours.

En 1934, il déclare que pour lui, l'art est de peindre ce qu'il voit, tout en rejetant l'influence des religions sur ses peintures. Il meurt à Sainte-Pétronille au Québec en 1938 et est inhumé dans la chapelle anglicane du village. - source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Horatio_Walker#Citations

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