Miyuki Tanobe

Artiste canadienne, A.R.C Ordre National du Canada, Ordre du Québec

Miyuki Tanobe

L’artiste canadienne Miyuki Tanobe est née au Japon en 1937. Issue d’une famille favorisant la culture et l’art, Miyuki, prénom signifiant « neige profonde », grandit dans un climat propice pour une jeune peintre. Elle granditau sein d’une famille aisée et elle suit des cours dans les écoles japonaises à enseignement européen. Elle poursuit en 1956 son enseignement à l’université Guédaï, l’École des Beaux-arts de l’Université de Tokyo. C’est durant son cursus qu’elle s’initie au nihonga, une technique traditionnelle japonaise.

Le nihonga est une technique de peinture japonaise : « C’est une manière de peindre qui combine les sujets, la perspective, la psychologie et des aspects de l’esthétique du XIXe siècle français avec une exécution fondée sur certaines méthodes de peindre propre au Japon; couleurs en poudre broyée à la main, pinceau japonais, encre, colle et eau, incorporation de sable et de matières minérales, le tout sur papier de mûrier »1.

Après ses études, elle est acceptée dans la Société des peintres professionnels du groupe Inten et participe aux Salons s’y rattachant. À l’âge de 26 ans, Tanobe quitte son Japon natal pour la France. À son arrivée, elle s’installe dans une pension, peu accueillante près de Versailles. Elle part ensuite pour la Bretagne. De ces voyages, Tanobe dessine les entourages d’un geste clair et cerné, typique de la tradition de dessin japonais. Tout au long de son voyage en terre française, Miyuki Tanobe s’immerge complètement dans la culture et s’interdit la compagnie de compatriotes japonais. Elle devient étudiante à l’École Supérieure des Beaux-arts de Paris. Elle parcourt ensuite l’Europe en voyageant en Italie, Espagne, Allemagne et Grèce.

Miyuki Tanobe rencontre Maurice Savignac, un québécois alors installé à Paris. Une amitié se crée et au bout des quelques années ce dernier convainc Miyuki Tanobe de s’installer à Montréal en 1971. Installée en plein cœur de la ville devant le parc Lafontaine, Maurice Savignac, qui devient son mari, lui fait visiter les quartiers populaires de la métropole. Elle est amusée par les cordes à linge et elle se mêle aux conversations des gens du quartier.  Elle dépeint alors les scènes populaires des quartiers de la ville de Montréal. Dès lors, la popularité de ses œuvres est grandissante et plusieurs expositions ont lieu au Québec.

En 1975, Miyuki Tanobe réalise le grand tableau illustrant le Faubourg à la « M’lasse » pour le pavillon japonais à « Terre des Hommes ». Installée entre la campagne et la ville, Tanobe crée alors une série de tableaux qui l’a rende célèbre partout au Canada. La maison d’édition Les livres Toundra publient des œuvres de Tanobe pour un livre sur les jeux d’enfants. D’autres illustrations pour le livre Québec, je t’aime, Quebec I love you, livre offert par le premier ministre Pierre-Elliot Trudeau à son homologue japonais lors d’une visite officielle au Canada.

En 1981, elle obtient le prix du Conseil des Arts du Canada. Elle illustre le livre Bonheur d’occasion en 1983. En 1994, elle est reçue membre à l’Académie Royale du Canada.

1. Définition du nihonga tirée du livre Tanobe, Signature par Léo Rosshandler page 11.


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