Jordi Bonet

Artiste canadien, ARC

Jordi Bonet

Le peintre et sculpteur Jordi Bonet est né en Catalogne le 7 mai 1932. À un très jeune âge, Jordi Bonet vit dans la tourmente de la guerre civile espagnole et les attaques de l’aviation allemande de la fin des années 1930. En 1939, à l’âge de sept ans, Bonet tombe d’un arbre et se casse le bras. Celui-ci doit malheureusement être amputé à cause de la gangrène qui s’y était développée.

Dès son très jeune âge, Bonet visite avec son père les musées, les églises et les vestiges romans. Il part ensuite avec des amis parcourir divers quartiers de Barcelone pour s’y exercer en dessin. Il quitte l’école à 17 ans et amorce en 1950 des cours avec Antoni Prats. L’année suivante, il fréquente les ateliers du peintre et muraliste Vila-Arufat. Il se passionne pour les grands maîtres catalans, entre autres Gaudi et Dali. La première exposition de l’artiste se déroule à Barcelone avec les peintres du Cercle Maillol dont Tapies et Tharrats.

Après des études à l’École des beaux-arts de Barcelone et un séjour à Paris, il s’établit au Québec en 1954, dans la région de Trois-Rivières. Il y amorce une série d’encres sur papier et tient sa première exposition québécoise en juin 1955 sous la présidence d’honneur de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec. En décembre de la même année, il s’installe chez son compatriote catalan, le peintre Jesus Carlos Villalonga à Montréal. Dès le lendemain, il se présente à la galerie Agnès Lefort qui acquiert immédiatement des dessins. Par la suite, il crée des œuvres à l’huile et ses premières murales. À deux pas de son atelier, Jordi Bonet s’initie à la céramique avec Jean Cartier et Claude Vermette à Sainte-Adèle. En septembre de la même année, il expose des céramiques au Musée des Beaux-Arts de Montréal avec Jean Cartier et Jean-Paul Riopelle.

En 1957, une exposition de dessins et de peintures se tient à l’hôtel le Ritz-Carlton Montréal. Par la suite, de nombreuses commandes de céramiques sont exécutées dans le petit four de l’appartement de la famille Bonet, rue Prieur à Montréal. La famille Bonet s’en va pour l’Espagne en 1957 en vue d’un séjour à Sant Feliu de Guixols sur la Costa Brava et une rencontre avec Salvador Dali à Portlligat s’en suit. La famille revient à Montréal et Jordi Bonet reçoit le Premier prix de dessin au Salon du Printemps au Musée des beaux-arts de Montréal.

La production des années 1960 est caractérisée par d’importantes commandes de murales en céramique pour l’église Saint-Raphaël de Jonquière, le séminaire de Métabetchouan, le couvent des Ursulines de Loretteville, etc. En 1963, il réalise sa première œuvre importante intitulée « Hommage à Gaudi » destinée aux portes de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal sous la direction du décorateur d’Henri Beaulac et de l’architecte Fred Lenbensold. À partir de ce moment, les commandes affluent. Ces réalisations se retrouvent dans plusieurs régions du Québec, du Canada des États-Unis et en Arabie saoudite. Les commandes sont si abondantes que l’artiste s’installe, avec plusieurs apprentis, dans une ancienne salle de cinéma à Pierrefonds afin d’avoir l’espace nécessaire de coordonnée les commandes.

En 1966, Jordi Bonet devient membre associé de l’Académie Royale des arts du Canada et membre de l’association des peintres professionnels du Québec. Pendant deux ans, il enseigne l’art à l’école d’architecture de l’Université de Montréal.  Les commandes continuent ; une verrière pour la chapelle de l’aéroport Kennedy de  New York, cinq figures totémiques en aluminium pour l’Expo 67 et de grandes portes d’aluminium pour le Centre National des arts d’Ottawa.

Il fait l’acquisition du Manoir Rouville-Campbell de Saint-Hilaire en 1969 qu’il entreprend de rénover. La même année, il crée sa murale sculptée à même le béton dans le hall du Grand Théâtre de Québec. « Vous n’êtes pas écœurés de mourir bande de caves » (de Claude Péloquin) qui déclenche toute une polémique jusqu’à l’Assemblée nationale pour terminer dans un moratoire en 1971. C’est à cette époque qu’il crée la murale en béton coulé pour la station de métro Pie IX de Montréal.  En 1973, il réalise une série de petites œuvres sur aluminium  poli tiré jusqu’à 12 exemplaires. Parallèlement, il apprend durant cette période qu’il est atteint d’une leucémie, Jordi Bonet se sait condamné. Il revient à la création solitaire et travaille sans relâche.  Il aborde la sérigraphie, la peinture, les petits formats en sculpture et le dessin avec les 160 feuilles du livre des naissances, qui est l’œuvre la plus importante sur le plan de la symbolique et l’aboutissement de son parcours. Il s’éteint le 25 décembre 1979. 


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