Étude pour le Grand Silence Blanc

De 1925 à 1928, Clarence Gagnon séjourne de nouveau à Paris et se consacre entièrement à l’illustration du roman de Louis-Frédéric Rouquette : Le Grand Silence blanc (1928). Ce récit d’aventures relate la solitude physique et morale des individus face à l’immensité et à l’hostilité du Grand Nord canadien.

Cette technique mixte servit d’étude à Clarence Gagnon quelque temps avant l’illustration finale destinée à la page trente du livre de Rouquette. Dans les pages qui précèdent l’oeuvre, le lecteur peut lire une description du paysage faite par le protagoniste du roman : « En attendant que le jour prenne sa revanche et dévore à son tour la nuit, il faut faire provision de sagesse et de philosophie. Le paysage m’intéresse par sa nouveauté. Je suis, hors de la cité, sur une hauteur, dans une cabane faite de rondins de sapins assemblés, qui tient beaucoup plus du perchoir que de l’habitation humaine. La ville et le fleuve déroulent à mes pieds une symphonie blanche, où, par endroits, les sapins mettent une tache vert sombre »1.

  1. Louis-Frédéric Rouquette, 1928, Le Grand Silence blanc : roman vécu de l’Alaska, Paris : Mornay,  p. 28

 

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Clarence Alphonse Gagnon (1881 - 1942)

Étude pour le Grand Silence Blanc, vers 1928

  • Galerie

    Galerie Cosner au Ritz-Carlton Montréal

  • Médium

    Technique mixte

  • Dimensions

    5,5'' x 5'' / 14 x 12,7 cm

  • Signée

    Étampe Atelier Clarence Gagnon en bas à gauche

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