La montagne lointaine

« En 1971, Lemieux se remet au dessin qu’il n’a pas pratiqué aussi intensément depuis les années 1940?; il dessine au crayon de graphite, à la plume, à l’encre et à la plume feutre. Il se sert également du lavis à l’huile pour redonner une spontanéité et une légèreté à ses recherches picturales ». Michèle Grandbois-Jean-Paul Lemieux, sa vie, son œuvre, page 63.

Guy Robert a abordé les œuvres au lavis de Lemieux dans le même sens. Il dira dans son ouvrage ceci : « Pendant l’été 1972, Lemieux exécute une série de lavis qui apportent, dans le développement de sa thématique courante depuis quinzaine d’années, une bouffée de fraicheur et de légèreté. La technique du lavis favorise la spontanéité ». Guy Robert poursuivra : "les lavis conjuguent dans une savante équation le jet intuitif et la maîtrise du dépouillement, à la fois dans l’économie de l’écriture, dans la gamme de la palette». - Guy Robert, Lemieux, Éditions Stanké, page 145.

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